LE NOM DE NOMBRE :
- Il est une partie du discours qui designe une notion de nombre precis et de quantite.
- Dans la proposition il peut servir :
- de sujet
- d’attribut
- de complements
Il y a aussi 3 parties du discours qui sont au service des classes de mots independantes.PREPOSITIONS :
- Elles gardent leur sens lexical.
- Elles remplissent des fonctions syntaxiques.
- Elles servent a lier des mots independants et a former des constructions syntaxiques.
CONJONCTIONS :
- Elles gardent leur sens lexical.
- Elles remplissent des fonctions syntaxiques.
- Elles servent a lier les mots et les propositions.
- Elles ont des proprietes constructives.
PARTICULES :
- Elles servent a designer de differents sens emotifs, modaux, logiques et grammaticaux de la proposition.
PRONOM :
- Il occupe une place particuliere dans le systeme des parties du discours.
- Il peut avoir la meme reference que les noms, mais par l’intermediaire des noms.
- Il indique un objet ou un etre en remplissant la fonction anaphorique (La mereest indulgente,elleaime trop sin fils.) ou delictique (Ilest mignon,votre chien).
- Il est caracterise par le genre et le nombre.
- Dans la proposition il peut remplir les memes fonctions que le nom.
INTERJONCTIONS :
- Ils constituent un groupe de mots particulier.
- Ils servent a designer des valeurs emotives et volitives.
- Ils sont des mots independants du point de vue syntaxique.
- Dans la proposition ils peuvent servir d’imperatif (Halte! Hop! Ts!).
Il faut signaler qu’il n’y a pas de limites tranchees entre les parties du discours. L’instabilite des limites entre les classes de mots se manifeste dans leur transposition syntaxique ou le mot, tout en restant dans sa classe, remplit la fonction syntaxique d’une autre partie du discours (sport - un costume sport, fleuve - un roman fleuve), et morphologique ou le mot quitte definitivement sa partie du discour et passe dans une autre partie (malade - un malade).
Maintenant prenant en considérationtout exposé plus haut, on peut noter que toutes les parties du discours sont de grandes classes, especes ou categories de mots ayant les memes proprietes semantiques et grammaticales. L’appartenance d’un mot a une parties du discours est surtout determinee par sa forme grammaticale. Pour les langues ou les indices morphologiques ne sont pas assez nets (c’est aussi le cas du francais), on est oblige de prendre en consideration avant tout les criteres syntaxiques: fonctions et distribution des mots.
Les parties du discours ne constituent pas un systeme rigide. Dans certaines constructions quelques indices categoriels rendent difficile leur distinction et donnent lieu a beaucoup de discussions. Ce sont des indices suivants:
· faits intermediaires (voiture-sport, ecole-pilote, grandeur-nature)
· transpositions des mots d’une classe (dinner-le dinner, dejeuner-le dejeuner)
· neutralisation (Il fait froid - le froid – froid; Il fait nuit)
Les points litigieux lesa plus importants de la theorie des parties du discours en francais sont:
· la necessite de la distinction des parties du discours
· les principes de leur distinction
· leur inventaire
· la hierarchie de ces categories
La necessite de distinguer dans une langue les parties du discours est contestee par la grammaire formelle distributive d’une part et, de l’autre, par certaines theories negligeant les differences de structure entre les unites semantiques de la langue. Pour distinguer les parties du discours, on avance differents criteres:
· essentiellement semantiques
· exclusivement formels
· semantico-grammaticaux
Ces derniers sont les plus convaincants.
L’inventaire des parties du discours en francais n’est pas etabli de facon definitive. Selon les auteurs, leur nombre varie de 7 a 12. Tous les linguistes distinguent en traitant pareillement le nom et le verbe, alors que les autres parties du discours soulevent des controverses qui portent surtout sur les problemes suivants:
· nom de nombre (classe a part, adjectif ou determinatif)
· determinatif (classe a part, pronom ou adjectif pronominal)
· article (la partie du discours independante, variete de determinatifs, element morphologique du substantif)
· particule (classe a part ou adverbe)
· mots-phrases (classe a part ou adverbes)
Selon le classement de tous ces elements, on voit varier sensiblement les limites de certaines autres parties du discours (adjectifs, pronoms et adverbes).
Les 3 criteres qui sont a la base de al distinction des parties du discours sont intimement lies entre eux. C’est le sens categoriel qui determine les categories morphologiques et les fonctions syntaxiques du mot. En fin de compte, les parties du discours se determinent par leur valeur denominative, c’est-a-dire par ce que les mots representent et par la facon dont ils le representent. Selon le mode de denomination on distingue les parties du discours essentielles et subsidaires. Les premieres refletent la realite et nomment les choses d’une facon discontinue, independante et directe. Les parties du discours subsidaires designent la realite globalement (interjections, mots-phrases), de facon non-independante ou indirecte. Selon le caractere des objets refletes, on distingue, parmi les parties du discours essentielles, les verbes, les substantifs, les adjectifs, les adverbes et les numeraux, qui expriment respectivement les substances, les processus (actions, etats), les caracteristiques des substances ou des processus et les nombres. On compte 4 classes de mots-outils en francais: determinatifs (article), prepositions, conjonctions, particules. Ainsi on trouve 12 parties du discours en francais (5 – essentielles, 7 – subsidaires).
Les mots-outils servent a constituer la forme syntaxique d’un mot autonome, a l’actualiser, a remplacer un terme de proposition, a lier les termes ou les propositions entieres, a exprimer la modalite de la proposition en entier.
Quant a la hierarchie des parties du discours essentielles, les linguistes divisent 3 theories:
· la theorie de l’egalite et de l’interdependance du nom et du verbe;
a ces 2 especes principalessont subordonnees respectivement 2 especes: adjectifs et adverbes
· la theorie nominocentrique qui part de la valeur denominative des mots et place au sommet de al hierarchie le substantif, seul succeptible de nommer les choses de facon absolument autonome;
le verbe et l’adjectif se subordonnent au substantif, l’adverbe, a ces derniers
· la theorie verbocentrique qui prend pour base le role constituant du mot dans la phrase et voit le treme regissant absolu dans le verbe qui a sous sa dependance le nom et l’adjectif