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Курс французского языка 2 том Г. Може; (стр. 28 из 50)

Infinitif présent:Infinitif passé:

être, avoir, aimer, finir.a) avoir + participe passé:

avoir été, avoir eu, avoir interrogé,
b)
être + participe passé (некоторыенепере-
ходныеглаголы):

être allé(e), être venu(e), etc.
(всеместоименныеглаголы):
m'être levé(e)..., t'être levé(e), etc.

(Б) Пассивнаяформа

(Passif)

Infinitif présent:Infinitif passé:

être + participe passéavoir été + participe passé:

être interrogé(e).avoir été interrogé(e),

Participe présent:Participe passé:

étant + participe passéayant été + participe passé:

étant interrogé(e).ayant été interrogé(e)

II Les indéfinis (окончание)

прилагательные= n'importe quel... n'importe quel livre m'intéresse

...quelconqueun livre quelconque m'intéresse

местоименияn'importe qui (лиц)n'importe qui m'intéresse.

n'importequoi n'importe quoi m'intéresse.

(предметы)donnez-moi un stylo, n'importe

n'importe lequellequel.

Свыражениямиn'importe qui, n'importe quoi, глаголвсегдаупотреб-
ляетсявединственномчисле.

168


L ÉPARGNE if.), LES IMPÔTS (m.)

Quand on n'est pas riche, il faut penser au lendemain. Les petites
gens1,
ouvriers (m.) et modestes employés (m.), n'ont pas de compte
(m.) en banque (f.), mais ils placent leurs économies (f.) à la Caisse
d'Epargne: dans n'importe quel bureau de poste, ils peuvent verser les
sommes qu'ils ont économisées et les faire inscrire2 sur leurs livrets
(m.). Ils recevront un intérêt de 3 à 4 %. La Caisse d'Epargne, c'est la
banque des petites gens; ils sont plus tranquilles après avoir mis un peu
d'argent (m.) de côté3. S'ils sont surpris par la maladie ou par un
accident quelconque, ils auront de quoi payer4 le médecin, en attendant
que la «Sécurité Sociale» (f.) les aide à rembourser les frais (m.) de
maladie. Les plus prévoyants souscrivent5une assurance sur la vie:
s'ils meurent, la somme souscrite est payée à leur veuve, ou à leurs
enfants. Il y a encore des assurances contre l'incendie, contre les
accidents, contre le vol, etc. Mais il faut aussi penser aux impôts (m.):
le percepteur n'est pas patient! il exige qu'on paie sans tarder l'impôt
sur les salaires (m.) et l'impôt sur le revenu. Tout citoyen en retard doit
payer une amende. Mieux vaut6 donc avoir un peu d'argent devant soi,
si l'on veut que le budget familial soit en équilibre.

Примечания

1. On dit: les gens savants (m.), mais si l'adjectif précède: de savantes gens, les
petites gens (f.).

2. Conjuguez comme écrire.

3. Откладывать деньги, т.е. экономить, копить.

4. У них есть, чем заплатить.

5. Conjuguez comme écrire.

6. = il vaut mieux.

УПРАЖНЕНИЯ

I) Чтоозначаютследующиесловаивыражения: Les petites gens; des
économies; payer des impôts; le percepteur; le salaire?

II) Перепишитеследующуюфразу: S'ils sont surpris par la maladie, ils auront de
quoi payer le médecin, измениввремяглаголапридаточногопредложения: (a) S'ils
étaient... — (б) S'ils avaient été...

III)Поставьтеследующиеглаголывinfinitif présent иpassé passifs, вparticipe

présent иpassé passifs: entendre; éteindre; mettre; connaître; couvrir; souscrire.

169


IV) Переделайте следующие предложения, заменив не выделенные к\ рейвом
слова формой Infinitif présent, перед которой в некоторых случаях будет стоять
предлог. (Напр.: Je sais ma leçon, j'en suis heureux = Je suis heureux de savoir ma
leçon.) Il faut que l'on sorte. — J'entends qu'on parle. — Je ferai une promenade avec
toi, je le désire beaucoup {Je désire beaucoup ...). — Viens avec moi, tu le dois.
Avant le départ vous viendrez me voir (avant de...).—// me télégraphiera avant son
arrivée. — Je me lève de bonne heure, j'en suis content.— Je me lève tôt, je n'en suis
pas fâché. — II s'aperçoit que ses amis sont partis, il en est tout étonné. — // s'en va et
il ne me prévient pas (Il s'en va sans ...).— // s'en va et il ne dit pas un mot. — // s'en va
sans
qu'on l'entende (infinitif passif). — // s'en va sans qu'on le voie (infinitif passif). —
Tu n'iras pas chez les Dupont si tu n'es pas invité (sans ...).

V)Переделайтеследующиепредложения, заменивневыделенныекурсивом
словаформойInfinitif passé, передкоторойбудетстоятьпредлог (Напр.: Après le
bain, elle s'est étendue sur le sable = après s'être baignée, elle...). Après une promenade
(v. se promener) je suis rentré chez moi. Après une promenade, elles sont rentrées
chez elles. Après une promenade, nous rentrerons chez nous. Après la bataille
(v. se battre), ils ont fait la paix. —Quand nous aurons fait nos devoirs (après +
v. faire), nous sortirons. — Quand vous aurez appris vos leçons, vous irez jouer. Tu
ne sortiras pas
si tu n'as pas fini ton travail (sans + v. finir). Tu ne sortiras pas si tu ne
t'es pas baigné (sans + v. se baigner).Tu n'iras pas chez les Martin si tu n'as pas été
invité. — Je me suis levé tôt, j'en suis content. — Je me suis habillé de bonne heure, je
n'en suis pas fâché.

VI)Переделайтеследующиепредложения, заменивневыделенныекурсивом
словавыражениями: n'importe quel (n'importe quelle, quels, quelles); n'importe
qui; n'importe lequel. Il faut s'intéresser à toutes sortes de travaux. — Je suis curieux
de chaque objet.— Prêtez-moi un livre, le premier venu. — Demandez à quelqu'un,
celui-ci ou celui-là; il vous dira où j'habite. J'ai raison et tout le monde sera de mon
avis.


ТЕКСТЫДЛЯЧТЕНИЯ: УРОКИ 37 - 41

UNE PARTIE DE PELOTE BASQUE

Le moindre hameau, au pays basque, a sa place pour le jeu de
paume, grande, soigneusement tenue, en général près de l'église, sous
les chênes. (...) Elle est dallée de larges pierres entre lesquelle des
herbes poussent. Des deux côtés s'étendent, pour les spectateurs, de
longs gradins, qui sont en granit rouge de la montagne voisine. Et au
fond, le vieux mur monumental se dresse, contre lequel les pelotes
viendront frapper.

Enfin ils entrent dans l'arène, les pelotaris, les six champions parmi
lesquels il en est un en soutane, le vicaire de la paroisse (...).

A leur poignet droit, les joueurs attachent avec des lanières une
étrange1 chose d'osier qui semble un grand ongle courbe leur allongeant
de moitié l'avant-bras: c'est avec ce gant qu'il va falloir saisir, lancer et
relancer la pelote, une petite balle de corde serrée et recouverte en peau
de mouton, qui est dure comme une boule de bois (...).

Et la partie commence (...). La balle, lancée à tour de bras2, se met
à voler, frappe le mur à grands coups secs, puis rebondit à travers l'air
avec la rapidité d'un boulet.

D'instant en instant, clac! toujours le coup de fouet des pelotes, le
bruit sec contre le gant qui les lance ou contre le mur qui les reçoit (...).
Parfois les joueurs [arrêtent la balle] au vol. Le plus souvent, sûrs
d'eux-mêmes, ils la laissent tranquillement toucher terre, presque
mourir: on dirait qu'ils ne l'attraperont jamais! et clac! elle repart
cependant, prise juste à point, grâce à une merveilleuse précision de
coup d'œil, et s'en va frapper le mur, toujours avec sa vitesse de boulet.

P.LOTI, Ramuntcho.
Примечания

1.— Странная, удивительная. — Étranger = qui est d'un autre pays, d'une autre
province. Le jeu de la pelote basque étonne les étrangers

2. Avec toute la force du bras — со всей силой, изо всех сил.

171


LA RÉCOLTE DES FOUGÈRES AU PAYS BASQUE

C'était la saison tardive où l'on coupe ces fougères qui forment la
toison1 des coteaux roux. Et de grands chariots à bœufs, qui en étaient
remplis, roulaient tranquillement, au beau soleil mélancolique2, vers les
métairies isolées, laissant au passage la traînée de leur senteur. Très
lentes, par les chemins de montagne, s'en allaient ces charges énormes
de fougères; très lentes, avec des tintements de clochettes. Les bœufs
attelés, indolents et forts, — coiffés tous de la traditionnelle peau de
mouton couleur de bête fauve, qui leur donne l'air de bisons ou
d'aurochs, — traînaient ces chariots lourds, dont les roues sont des
disques pleins, comme celles des chars antiques. Les bouviers , le long
bâton à la main, marchaient devant, toujours sans bruit, en espadrilles,
la chemise de coton rosé découvrant la poitrine, la veste jetée à l'épaule
gauche, — et le béret de laine très enfoncé sur une face rasée, maigre,
grave, à laquelle la largeur des mâchoires et des muscles du cou donne
une expression de solidité massive. Ensuite, il y avait des intervalles de
solitude4, où l'on n'entendait plus, dans ces chemins, que le bourdon-
nement des mouches, à l'ombre jaunie et finissante5 des arbres.

P. LOTI, Ramuntcho
Примечания:

1 Руно.

2 Меланхолическое, вызывающее сладкую грусть

3 Погонщики быков.

4 Периоды одиночества

5. В желтой и редеющей (просвечивающей оттого, что листья опадают) гени

L INCENDIE DE LA FABRIQUE

II était dix heures du soir lorsque j'arrivai à l'usine en compagnie de
nos amis. Un vaste bâtiment, percé de larges baies, brûlait dans les trois
quarts de sa longueur. Le feu sortait par presque toutes les fenêtres; une
épaisse fumée traversait la toiture de tuiles, et parfois une flamme se
faisait jour au milieu des tourbillons noirs. Sur cinq pompes, dont trois
appartenaient à la ville et deux à la fabrique, une seule était là, dirigée sur
le coin de la maison qui ne flambait pas encore. Une foule d'environ deux
mille personnes, où l'on reconnaissait, au premier rang, le groupe des
autorités1, sous-préfet, maire, sergents de ville et gendarmes, regardait
avec anxiété cet angle du premier étage que la flamme avait respecté".

172


Tout à coup, un grand cri s'éleva sur la place, et je ne vis plus rien '
que mon père penché vers nous et portant une forme humaine entre les
bras. Dix hommes de bonne volonté coururent à une échelle que je
n'avais pas aperçue et qu'il touchait pourtant du pied. Le corps fut
descendu de mains en mains et porté à travers la foule dans la direction
de l'hôpital, tandis que mon père faisait un signe à ses camarades,
recevait un énorme jet d'eau sur tout le corps et se replongeait tranquil-
lement dans la fumée.

Il reparut au bout d'une minute, et cette fois en apportant une femme
qui criait. Un immense applaudissement salua son retour, et j'entendis:
«Vive Dumont» pour la première fois de ma vie. Il faisait horriblement
chaud; le rayonnement de cet énorme foyer allumait de tous côtés une ■
multitude de petits incendies que les pompes éteignaient à mesure. A la
place où je me tenais, tous les visages ruisselaient de sueur et tous les
yeux se sentaient brûlés.

Mon père se montra de nouveau à la fenêtre ouverte: il tenait
cette fois deux enfants évanouis. C'était la fin; on savait dans la
fabrique et dans la ville que le chef d'atelier était le seul habitant de
cette maison et que sa petite famille ne comptait pas plus de quatre
personnes. Il y eut donc une protestation générale lorsqu'on vit que
le sauveteur allait rentrer dans la fournaise. De tous côtés on lui
criait:

«Assez! Descendez! Dumont! (...)»

A ce moment, le capitaine, M. Mathey, qui dirigeait la manœuvre
des pompes, s'avança jusqu'au bas de l'échelle et dit de sa voix de com-
mandement:

«Sapeur Dumont, je vous ordonne de descendre».

Il répondit:

«Le devoir m'ordonne de rester.

— Il n'y a plus personne là-haut.

—Il y a un homme par terre, au fond du couloir.

— C'est impossible.

— Je l'ai vu de mes yeux.

— Encore une fois, descendez! Le feu gagne.

— Raison de plus pour me hâter!»

A peine avait-il dit ces mots, à peine le son de sa voix s'était-il éteint5
dans mon oreille, que le feu jaillit par toutes les ouvertures de la maison, la
toiture s'effondra avec un bruit épouvantable, et tout l'espace compris entre
les quatre murs du bâtiment ne fut plus qu'une colonne de flammes.

E. ABOUT, Le Roman d'un brave Homme.

173


Примечания:

1. Группа представителей власти L'autorité (f.) = Le pouvoir de se faire obéir
Un professeur ne doit pas manquer d'autorité. Les autorités (f. pi.) = les gens qui ont
officiellement une autorité Les autorités civiles et militaires assistaient à la cérémonie.