Émile Ajar / Romain Gary, La Vie devant soi, Mercure de France éd.
A. Justifi ez l’orthographe du nom lionne. Quel est son masculin ? Trouvez deux autres noms présentant la même particularité orthographique. B. À quel mode sont les verbes soulignés ? Dites pourquoi.
C. Justifi ez l’accord des verbes en italiques ; indiquez le temps et le sujet de ces verbes.
D. Trouvez les mots de la même famille que : sonner, confi ance, occuper, nourrir.
E. Le narrateur est-il un garçon ou une fi lle ? Trouvez deux accords qui le montrent.
7. Mettez ces phrases à la forme interrogative (quelques variantes sont possibles).
1.
Ils ont pris des billets pour le match.2. Vous nagez souvent.
3. Elles se sont perdues dans les bois.
4. Elles rencontrent toujours quelqu’un qu’elles connaissent.
8. Répondez aux questions suivantes.
1. Qui doit-il rencontrer ?
2. Comment êtes-vous entré ?
3.
Quand apprendra-t-elle ses leçons ?4. Qu’est-ce qui la fait rire ?
9. Trouvez la question à chaque phrase.
E x e m p l e : Sur la table. Où est le sucre ?1. Avec un stylo.
2. Parce qu’il fait trop froid.
3. Je l’ai rencontré en Suisse.
4. Oui, dans trois jours.
5. Pour une amie.
10. Réécrivez ces interrogations de l’oral en utilisant l’inversion.
1. Il viendra quand ?
2. Tu t’appelles comment ?
3. J’ai donné mon livre à qui ?
4.
Qui c’est qui a pris mon ballon ?5. Vous allez où ?
Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.
UN ANGE PASSE...
Star de la chanson française, Vanessa Paradis est aussi une actrice intense et passionnée. C’est une nouvelle fois le cas dans « Mon ange », une histoire d’amour entre une femme égarée* et un jeune homme troublé. L’occasion pour nous d’une rencontre... paradisiaque.
A Nous deux Paris (ANP) : Pourquoi avez-vous accepté ce rôle de femme égarée qui cherche à tout prix à faire un enfant ?
Vanessa Paradis (VP) : Parce qu’il s’agissait d’une belle histoire, parce que cette femme m’a touchée au plus profond et que j’avais envie d’enfi ler son costume, tout simplement.
ANP : « Mon ange » est un premier fi lm. Cela a une importance pour vous ?
VP : On parle souvent de mise en danger lorsqu’on tourne dans un premier fi lm, parce qu’on ne sait pas comment on va s’entendre avec un nouveau réalisateur*. Moi, au contraire, je trouve ça terriblement fl atteur* et excitant. Une première fois au cinéma, c’est comme dans tous les domaines : on réfl échit on fonctionne plus à l’insouciance, à l’envie et à l’énergie.
ANP : La fi n du fi lm se déroule dans un somptueux paysage de champs de tulipes* qui s’étalent à perte de vue. Vous étiez impressionnée ?
VP : Je n’avais jamais vu une chose pareille. C’est ça le bonheur du cinéma. Là, c’est la première fois de ma vie que je voyais vingt kilomètres de champs de tulipes multicolores. C’est comme voir le Père Noël quand on a quatre ans. C’était merveilleux. Et encore, à l’écran, on en voit beaucoup, mais pas tout.
En vrai, c’est pfff... C’est comme d’aller au cirque !
ANP : Que diriez-vous pour donner envie aux gens d’aller voir ce fi lm ?
VP : Si la plupart des gens vont au cinéma pour des raisons identiques aux miennes – voyager, se réchauffer avec de belles idées, une belle histoire et de
belles images – alors, franchement, il faut y aller ! C’est un véritable petit moment de bonheur.
ANP : Et votre carrière à Hollywood ?
VP : On pose souvent cette question aux comédiens, et peut-être plus encore à quelqu’un qui est marié avec un acteur très célèbre là-bas. Je ne refuse pas d’y tourner mais il faut une histoire et un rôle. C’est toujours ça qui m’attire et qui m’embarque* dans une aventure. Mais c’est aussi très facile pour moi de parler comme ça, parce que j’ai commencé ce métier avec un succès. Le succès, c’est une liberté de choix pour la suite. Donc, c’est peut-être aussi pour ça que je ne rêve pas de gloire, de m’exporter ou de faire carrière à Hollywood. Je suis une enfant gâtée. C’est un immense privilège de choisir ce qui vous tient à cœur.
ANP : Est-ce que votre statut de star n’est pas parfois trop lourd à porter ?
VP : Non, il faut relativiser. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile, surtout quand on est en train de vivre sa vie privée et qu’on essaye de vous en voler des petits bouts à travers une photo. À côté de ça, ce métier et ce statut m’offrent tellement de cadeaux que je n’ai absolument pas le droit de dire que c’est dur. Travailler à l’usine, c’est dur ; ne pas avoir à manger dans son frigo*, c’est dur !
Même si certains jours il m’arrive de râler*, je n’ai pas le droit de me plaindre.
ANP : D’autres projets ?
VP : La musique, je prépare mon album.
ANP : Vos résolutions* pour 2005 ?
VP : À peu près toujours la même : essayer d’être quelqu’un de bien.
D’après A Nous Deux Paris II, n° 253, 17-23 janvier 2005
* égarée : perdue, désorientée
* réalisateur : cinéaste
* fl atteur : agréable
* tulipe : sorte de fl eur
* embarquer : entraîner
* frigo : réfrigérateur
* râler : se plaindre pour des choses peu importantes
* résolution : projet, décision
1. Vrai ou faux ? Cochez la case correspondante et justifi ez vos réponses avec une expression du texte.
Vrai Faux
a) Vanessa Paradis a été émue par le personnage qu’elle devait c c jouer. Justifi cation : ...
b) Vanessa Paradis n’aime pas l’idée de tourner avec un nou- c c veau réalisateur. Justifi cation : ....
c) Vanessa Paradis ne va pas au cinéma pour les mêmes rai- c c sons que la plupart des gens. Justifi cation : ...
d) Vanessa Paradis rêve d’aller faire carrière à Hollywood. c c
Justifi cation : ...
2. Quelle est la signifi cation exacte des phrases suivantes dans le texte ? Cochez la case correspondante.
a) « (...) j’avais envie d’enfi ler son costume (...)»
c Je voulais essayer ses habits.
c Je voulais la rencontrer. c Je voulais me mettre à sa place.
b) « C’est un immense privilège de choisir ce qui vous tient à cœur. »
c C’est une grande chance pour moi de pouvoir faire ce que j’aime.
c C’est très rare quand je peux faire ce que j’aime.
c C’est absolument normal de faire seulement ce que l’on aime.
3. Les affi rmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Cochez la case correspondante et justifi ez par une phrase ou une expression du texte.
Vrai Faux
a) Quand on joue pour la première fois dans un fi lm, c’est sur- c c tout la réfl exion, le calme et l’expérience qui sont importants.
Justifi cation : ...
b) C’est quand le sujet et les personnages lui semblent in- c c téressants que Vanessa Paradis décide de faire un fi lm.
Justifi cation : ...
c) Quand on réussit un fi lm, on peut plus facilement décider c c quel fi lm on fera ou non dans le futur. Justifi cation : ...
4. Selon Vanessa Paradis, qu’est-ce qui est vraiment dur ? Cochez la case correspondante.
a) c Le fait de s’exporter à Hollywood.
b) c Le fait de travailler à l’usine.
c) c Le fait de fonctionner à l’insouciance.
Ados, bougez-vous !
Un programme destiné à lutter contre l’obésité fait ses preuves. Le but est d’arracher les ados de leur télé pour les mener à un peu plus d’activité physique.
Un programme éducatif inédit, lancé en 2002 dans le Bas-Rhin et fondé sur l’incitation à l’activité physique des collégiens, a permis une réduction de 21 % de l’obésité chez les adolescents et une amélioration de leur état de santé, révèle une étude à mi-parcours.
Hip-hop, capoeira...
« On a réussi à changer leur mode de comportement, on ne s’attendait pas à voir un effet aussi rapidement », se félicite le docteur Chantal Simon qui dirige le projet, baptisé ICAPS (Intervention auprès des Collégiens centrés sur l’Activité Physique et la Sédentarité) prévu sur quatre ans.
Le projet concerne au total 1 048 élèves répartis dans huit collèges du BasRhin. Les collégiens, suivis depuis leur arrivée en 6e, ont été divisés en deux groupes : d’un côté ceux bénéfi ciant de l’ « action » du programme éducatif, de l’autre ceux servant de groupe « témoin » permettant de comparer les résultats obtenus.
« Une activité physique ce n’est pas seulement du sport, cela peut-être aussi des jeux dans la cour ou du hip-hop », commente le docteur Simon, soulignant l’importance de renouer avec la notion de « plaisir » plutôt que d’effort
chez des adolescents de plus en plus sédentaires, happés par la télévision ou les ordinateurs.
Au programme : hip-hop, aérobic, capoeira, canne et bâton, jeux pré sportifs, football et autres sports d’équipe... « sans compétition et sans notes » organisés pendant les heures de permanence ou après les cours et complétés notamment par des journées « tous à vélo à l’école » ou des rencontres avec des sportifs de haut niveau.
Refus de la compétition
Frein. Au premier rang des raisons évoquées par les adolescents pour ne pas pratiquer d’activité physique : le refus de la compétition. C’est entre 12 et 16 ans que cette pratique de l’activité physique a tendance à diminuer.
Le Journal du Centre
Répondez aux questions.
1. De quel genre de document s’agit-il (lettre, article, publicité, etc.) ?
À quoi le voyez-vous ?
2. Pourquoi a-t-il été écrit ? À quel public est-il destiné ?
3. Quel est son sujet principal ?
4. Quelles informations ou quelles idées vous paraissent particulièrement importantes ?
5. Comment réagissez-vous par rapport à ce document ? Qu’en pensezvous ?
1. Lisez attentivement le document. Vous allez présenter ce document à vos copains, puis discuter avec eux de son contenu.
Quel prénom pour 2010 ?
Depuis 1993, en France, les parents ont toute liberté pour choisir le prénom de leur enfant. Les prénoms classiques connaissent désormais de multiples variantes. Les parents font de moins en moins référence aux saints chrétiens et de plus en plus aux noms entendus à la télé. Actuellement, la mode est aux prénoms courts, comme Léa ouLucas.
Les modes se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, le prénom se raccourcit, se mondialise, exprime le besoin d’exotisme des parents. Jean-Marc de Foville, auteur du livre Un prénom pour mon enfant, et ancien rédacteur en chef du magazine Parents, confi rme.
– Comment aujourd’hui le prénom évolue-t-il?
« Depuis une vingtaine d’années, il évolue considérablement. Les «variations» sont nombreuses, notamment orthographiques. Exemple avec Catherine qui ne compte pas moins de 200 orthographes différentes, dont une avec un K. Le prénom vient de tous les continents. On constate aujourd’hui que les dix prénoms les plus courants représentent au maximum 18 % des prénoms attribués dans l’année. Dans les années 1950, ils en représentaient 40 à 45 %. Depuis 2000, la mode est aux prénoms courts comme Léa, Théo... Parce que c’est plus facile, plus rapide à prononcer. C’est aussi plus clair. Mais certains prénoms longs persistent comme Alexandre, le prénom calédonien Maéva ou le grec Océane. »
– Qu’est-ce qui explique cette évolution ?
« Les traditions familiales qui consistaient à donner à un nouveau-né le prénom d’un membre de la famille et les traditions chrétiennes qui faisaient que l’on attribuait le nom d’un saint ont été remises en cause dès les années cinquante. Les parents se sont beaucoup inspirés des pays anglo-saxons où on
donne le prénom que l’on veut, même un patronyme. Finalement, la loi de 1993 a cédé à la pression sociale. »
– Quelles peuvent être les incidences d’un prénom sur l’enfant ?
« Si le prénom est long, particulier, l’enfant, petit, peut avoir du mal à le comprendre. D’où le recours aux diminutifs, aux surnoms. Lorsqu’il grandit, va à l’école, l’enfant prend conscience de la façon dont ses amis, son entourage réagissent à son prénom. S’il peut donner lieu à des calembours, à des déformations, il peut éventuellement en souffrir. Ce n’est également pas toujours évident pour un enfant d’être relié à un personnage de l’Histoire, une vedette. Exemple avec Zinédine qui aura peut-être du mal à accepter d’être un piètre footballeur.