4. Lisez la poésie et apprenez-la par cœur. Êtes-vous d’accord avec ses idées ?
Un ami c’est quoi ?
En premier lieu.
Il est là, faisant de son mieux.
Évitant le n’importe quoi.
Un ami,
Tend la main.
Il n’attend pas le lendemain.
Avec simplicité, il agit.
Un ami,
Console, protège, dirige quelquefois.
Avec ses conseils, la solution s’entrevoit.
Un ami, Est besoin, une nécessité.
Il faut tout faire pour le garder.
5. Écoutez l’information et faites le devoir qui la suit.
Aujourd’hui, les familles ne sont pas aussi grandes et aussi unies qu’il y a cinquante ans. On ne garde plus le contact avec tous les membres de sa famille. On choisit ceux qu’on a envie de voir et on ne fréquente pas ceux avec qui les relations ne sont pas bonnes.
En revanche, on peut avoir un petit nombre de bons amis qu’on voit souvent, avec qui on parle de choses personnelles au téléphone et avec qui on part en vacances. Ils deviennent ainsi de véritables membres d’une famille d’un type nouveau fondée sur la qualité des rapports et on aime se retrouver pour former un groupe uni par l’amitié.
A. Dites si c’est vrai ou faux.
Vrai Faux
1. Ce n’est pas nécessaire d’être de la même famille pour c c former un groupe uni.
2. Il y a de bons amis qui peuvent faire partie du groupe fa- c c mille.
3. On ne fréquente plus ceux avec qui les relations ne sont c c pas bonnes.
4. La notion de famille a changé depuis un demi-siècle. c c 5. On continue de garder le contact avec tous les membres de c c sa famille.
6. Complétez les phrases par les verbes de sensation : voir, apercevoir, regarder, entendre, écouter, sentir.
1. J’... Pierre jouer du piano.
2. J’ai eu le temps de ... disparaître la Corse de l’horizon.
3. Jacques continuait à ... le patron s’éloigner.
4. Monsieur Béjart doit être chez lui, je ne l’ai pas ... sortir.
5. Elle ... la ville s’éveiller à la fraîcheur du soir.
6. Elle s’était ... rougir.
7. Il a ... cet homme courir.
7. Mettez les infi nitifs d’après le sens : entrer, ronfl er, aller, demeurer, partir, revenir, dormir, venir, démarrer, partir, claquer.
1. Elle voyait les inspecteurs ... et ..., des dossiers à la main, ... les uns chez les autres, ... en mission ou en ... .
2. Je l’ai vue ... des soirées entières assise auprès du berceau pour regarder la petite ... .
3. Il les a entendus ... . Il a entendu ... la porte d’entrée, la porte de la grille, l’automobile ..., ... .
8. Lisez le texte et donnez votre opinion.
L’esprit français
« Ce qui frappe le plus tous les observateurs étrangers, c’est la forme d’esprit des Français : ils passent pour intellectuels, rationalistes, juristes, à la différence des Anglais, pratiques, empiriques, casuistes ; des Allemands qu’emporte l’élan vital ; des Espagnols, passionnés, mystiques, théologiens. Les Français ne repoussent point ce jugement dont ils évaluent rarement la part critique, parce qu’il est plus facile d’accepter les formules que d’emprunter l’esprit des autres pour se juger soi-même. Ils se tiennent sans modestie pour un peuple très intelligent, orateur et malin. Nous dirions plutôt qu’ils sont raisonneurs avec un penchant oratoire et procédurier, usant de leur intelligence pour comprendre, pour construire et pour détruire. Un Français veut comprendre, ou pour le moins avoir l’air de comprendre, chacune de ses opérations. D’autres peuples professent la soumission absolue à la nécessité quotidienne ou à ceux qui ont mission de les guider. Rien au contraire de plus désolant pour un Français que d’avoir à se soumettre aveuglément. On connaît sa maxime de désespoir : « Il ne faut pas chercher à comprendre ».
D’où les défi nitions, les explications, les justifi cations qui occupent toujours sa cervelle, dès qu’il s’est évadé de l’analphabétisme. Ces exercices, il les fait au profi t de la construction des idées et des formes ; il aime les idées générales, les synthèses, les systèmes. Le but de ses analyses est toujours d’aboutir à des formules et il a une certaine propension à limer des formules, quitte à les justifi er. De ces formules, s’il a un embryon de culture, il compose des synthèses, où son goût de l’universel se complaît, et des systèmes qui
exercent sa passion logique, parfois au détriment de la réalité. En tous ses jeux intellectuels le Français, montre beaucoup de vivacité, de brillant, et surtout d’ordre, de clarté.
Son goût de la clarté procède à la fois d’une certaine paresse, qui le détourne des approfondissements, des complications ; d’un souci de n’être point dupe, et de l’exemple donné par une société dirigeante, depuis deux millénaires entraînée à la composition et à la dialectique. Le goût de l’ordre est dans la tradition classique : les Romains l’ont inculqué à la Gaule, l’infl uence durable des rhéteurs, la renaissance justinienne et aristotélicienne, l’humanisme, le programme des jésuites, puis de l’Université entretinrent les habitudes antiques.
Les qualités de l’esprit français sont un bien très précieux au monde entier. Savants, écrivains, conférenciers répandent en tous pays le culte des divisions harmonieuses, des formules limpides et parfois d’une réserve souriante dans les conclusions. Le risque, c’est, dans la masse, une certaine légèreté qui néglige les zones d’ombre de la pensée, simplifi e à l’excès des décisions ou les complique par un excès de logique abstraite, résout quelquefois une diffi culté par une élégante boutade. »
Gabriel Le Bras,
Revue de psychologie des peuples
9. Trouvez et écrivez dans votre cahier les épithètes par lesquelles on caractérise les différents peuples.
10. Le sociologue allemand Wolf Lepenies analyse et compare les milieux in-tellectuels dans différents pays européens. Voici un extrait d’une interview accordé au journal Le Monde, dans lequel il défi nit ce qu’est pour lui le rôle de l’intellectuel.
« Pour moi, aujourd’hui, l’intellectuel est celui qui agit comme traducteur entre les cultures. C’est la grande tâche à laquelle nous sommes confrontés. Nous ne pouvons plus nous satisfaire de vouloir simplement essayer de c omprendre d’autres cultures. La compréhension est une attitude de distanciation, c’est une attitude envers des cultures qu’on ne prend en compte que de manière très indirecte, avec lesquelles on n’est prêt à entrer en contact que pour améliorer sa connaissance g énérale. Tout cela a changé. Nous sommes tous tenus de nous employer à rendre nos cultures intelligibles. Parce que nous sommes obligés de nous comprendre dans un sens beaucoup plus élémentaires, de vivre ensemble. C’est pour les intellectuels une énorme t âche, qui est d’ailleurs de plus en plus reconnue, notamment dans le domaine économique. Il est assez facile deconvaincre aujourd’hui une entreprise qu’elle ne peut pas s’installer au Japon, par exemple, sans un minimum de compétence culturelle, sans laquelle la compétence économique ne peut rien faire. »
11. Répondez aux questions.
1. Pourquoi Lepenies fait-il une différence entre « comprendre » d’autres cultures et les « traduire », les rendre « intelligibles » ?
2. En quoi un intellectuel peut-il être un « traducteur de cultures » ? Quel rôle peut-il jouer dans la vie économique et sociale ? Essayez de donner des illustrations.
3. Est-ce que le rôle de l’intellectuel vous semble différent selon les pays ou selon les cultures ?
12. Commentez les résultats de ce sondage.
1. Parmi les activités suivantes, quelles sont celles qui, selon vous, demandent le plus d’intelligence ?
Faire une découverte scientifi que | 48 % |
Diriger une grande entreprise | 45 % |
Écrire un livre de philosophie | 18 % |
Être le meilleur ouvrier de France | 18 % |
Créer une œuvre d’art | 7 % |
Sans opinion | 4 % |
Le Nouvel Observateur, 14-20 mai
2. Est-ce qu’il y a des réponses qui vous surprennent ?
13. Choisissez un des sujets proposés et argumentez votre réponse en 15-20 phrases.
1. Les liens familiaux sont moins forts aujourd’hui qu’autrefois. Qu’en pensez-vous ?
2. On choisit ses amis, pas sa famille ! Qu’en pensez-vous ?
3. Les mères savent mieux s’occuper des enfants que les pères. Qu’en pensez-vous ?
4. Aujourd’hui, on reste jeune plus longtemps. Qu’en pensez-vous ?
5. Pensez-vous que les parents attendent la même chose d’un fi ls ou d’une fi lle ?
6. Peut-on tout raconter à un ami ou vaut-il mieux garder quelques secrets ?
14. Placez les mots suivants dans le texte. Attention, il y a plus de mots propo-sés.
Les mots à utiliser : devoirs – payer comptant – ferme – touche – campagne – cantine – apprendre – conditions de travail – esprit d’équipe – football – valorisant – champs – faire des économies – récréation – horaires de tra vail – rivière – sportif – esprit d’initiative – résistant
La mère : « Pour mon fi ls, la journée d’école est longue car il mange à la ... (1). Il aime le sport et il est très ... (2). Son sport préféré est le ... (3). Le soir mon mari et moi nous l’aidons à faire ses ... (4). »
Le fi ls : « Mon père est entraîneur de football, il dit que l’important pour un joueur, c’est d’avoir l’... (5) et d’être ... (6). Il trouve que les ... (7) sont bonnes. Il ... (8) un bon salaire mais pour l’instant, il ne veut pas m’acheter de scooter car il dit qu’il faut ... (9) pour acheter une maison à la campagne. »
15. Choisissez la bonne réponse.
1. Quand j’étais petit, je ... des mensonges.
a) c disait b) c disais c) c avais dit
2. Luc et moi, on ... l’habitude d’aller dans ce café.
a) c avaient b) c avions c) c avait
3. Catherine habitait Montparnasse parce que ses parents ... un deux pièces bon marché.
a) c avaient trouvé b) c trouvaient c) c trouveraient
4. J’ai une copine dont ... père est prof de littérature.
a) c son b) c le c) c ce
Orthographe
1. Réécrivez ce texte en complétant correctement tous les mots dont une partie est effacée. Les points de suspension représentent une ou plusieurs lettres.
Un vie... homme était assis... sur un ban... à l’o...bre. Il semblait a...endre quel...’un, par...e qu’il je...ait consta...ent des cou... d’œil, à droite et à gauche. Soud...n, il a sorti enve...o...e de sa poche et a rel... la le...re lon...ement. Pui... il s’... est allé d’un air triste.
2. Réécrivez chaque phrase en la complétant, selon les cas, par son, son(s), ou sont.
1. Les ... que ... frère tire de sa guitare ... bien discordants.
2. À ... retour vous lui indiquerez où ... ses disques.
3. Les biscuits ... dans ... petit sac.
3. Réécrivez chaque phrase en la complétant, selon le cas, par a ou à.
1. L’homme ... un pansement ... la cheville.
2. Hier, ... l’aube, il ... fait son lit, ... déjeuné et ... quitté la maison, une valise ... la main.
3. Mais, ... trois heures, le car ... une heure de retard déjà.
4. Accordez chaque verbe avec son sujet.
1. Leur mère, tous les soirs, promèn... ses chiens, le long de ses avenues.
2. Les sauveteurs la portai... sur un brancard.
3. La vague les soulèv... et ils ri... aux éclats.
4. Le gardien n’avai... pas compris d’où provenai... les cris.
5. Les enfants se pressai... autour du panier pour voir les poissons que rappotrai... le pêcheur.
Grammaire
5. Réécrivez ces phrases, en mettant les verbes au passé composé. Attention à l’accord du participe passé.
1. La nuit tombe brusquement.
2.
Les visiteurs se lèvent et sortent.3. Les chevaux passent la haie et sautent la rivière.
4.
L’enfant compte ses billes et les range dans un sac de toile.6. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent.
Madame Rosa disait que chez les animaux c’est beaucoup mieux que chez nous, parce qu’ils ont la loi de la nature, surtout les lionnes. Elle était pleine d’éloges pour les lionnes. Lorsque j’étais couché, avant de m’endormir, je faisais parfois sonner à la porte, j’allais ouvrir et il y avait là une lionne qui voulait entrer pour défendre ses petits. Madame Rosa disait que les lionnes sont célèbres pour ça et elles se feraient tuer plutôt que de reculer. C’est la loi
de la jungle et si la lionne ne défendait pas ses petits, personne ne lui ferait confi ance.
Je faisais venir ma lionne presque toutes les nuits. Elle entrait, sautait sur le lit et elle nous léchait la fi gure, car les autres aussi en avaient besoin et c’était moi l’aîné, je devais m’occuper d’eux. Seulement, les lions ont mauvaise réputation parce qu’il faut bien qu’ils se nourrissent comme tout le monde.